La Treizième Lune
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La Treizième Lune

La Treizième Lune est une sororité poursuivant les desseins de Beukirsch, elle oeuvre à asservir le monde
 
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 Machrä. Vie et mort.

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Machrä
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Machrä


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MessageSujet: Machrä. Vie et mort.   Machrä. Vie et mort. EmptySam 29 Juil - 15:22

1)Les Renards Rouges

Tout ce dont Mache se souvenait des années passées, étaient le massacre en règle de ses parents. Elle se rappelait qu'elle avait fuit, qu'elle avait couru très longtemps, couru jusqu'à en perdre connaissance.
Aujourd'hui elle prenait douloureusement conscience de sa vie en la personne de Machrä, lanceuse de couteaux pour la troupe des Renards Rouges. Claudius le grand décideur de la troupe lui était tombé dessus alors qu'elle errait épouvanté dans les bois de Tirisfal enguenillés dans ses habits de paysanne qui puait le sang, la crasse et la mousse des sous-bois sur-laquelle elle s'était endormi morte de fatigue.

Claudius l'avait recueilli, nourri et logé, il lui avait appris un métier, tel qu'il l'avait fait avec tous les déshérités de la troupe. Mais seul la cupidité animait ses projets et jamais il ne lui dispensa la moindre affection, jamais la moindre marque de tendresse.
Tous ses apprentis, il les nourrissait et les soignait tant qu'ils restaient aptes au travail, mais tous savaient que leur survie tenait à leur utilité.Machrä se souvenait du jeune Tommy auquel l'ours "apprivoisé" de Claudius avait arraché un bras lors des préparations du spectacle. Claudius l'avait envoyé chez le guérisseur accompagné de Berserk, son homme de main. Tommy n'était pas réapparu ni le soir après la représentation ni le lendemain après qu'on eut plié bagages. Nul n'avait plus reparlé de Tommy mais tous savaient ce qu'il en était advenu.
Mais à défaut d'une autre, cette vie convenait à Machrä et elle se satisfaisait du peu qu'elle lui offrait: le travail sain et fatigant d'une journée de spectacle qui la faisait dormir d'un sommeil de plomb; les grands voyages à travers les provinces à la découverte des paysages et des populations; l'entrainement quotidien au lancer et aux jongleries; les tours de passe-passe et autres sournoiseries échangées avec les autres enfants de la troupe. Cette vie développait sa curiosité, aiguisait ses sens et effaçait peu à peu ses souvenirs sanglants.

La vie aurait pu se poursuivre ainsi, heureuse et simple malgré l'empire menaçant de Claudius. Mais au milieu des bagarres entre mômes et de la franche énergie masculine qu'elle y développait, se mit peu à peu à pointer sa féminité et la douce sensualité de sa jeunesse. Les garçons se détachèrent peu à peu d'elle, troublés par ces brusques changements d'apparence. Tous la traitèrent subitement différement, les regards entre amis n'exprimaient plus les memes choses et les conversations se teintaient de flatteries camouflées.
Claudius l'attacha à des taches plus féminines malgré ses protestations véhémentes. Elle apprit donc les taches ménagères, la couture, la cuisine et quelques notions de médecine. Elle accepta finalement assez facilement sa nouvelle condition et en profita pour développer encore et toujours ses connaissances. Elle apprit les plantes, celles qui soignent et celles qui tuent. Les baumes et les remèdes n'eurent bientôt plus de secrets pour elle.
Elle se lia au jeune Vision qui lui rapportait des garennes de ses chasses, ainsi que les plantes qu'il trouvait en chemin et dont il savait qu'elle en avait l'utilité. Peu à peu leur relation se fit plus profonde, plus intime, sous le regard haineux mais discret de Claudius qui ne voyait pas ça d'un bon oeil. Son amour pour la jeune fille grandissait, mais était de ces amours aveugles et égoïstes, guidé par le désir et le besoin d'importance plus que par de réels sentiments.

Un soir qu'ils campaient dans les bois de Goldshire, il fit assassiner Vision bien que nul ne put prouver que c'était lui, comme toujours. Le chagrin de Machrä était tel qu'elle en pleura trois jours de suite sans s'arrêter et Claudius n'osa pas l'en empêcher. Mais le quatrième soir alors que le flot de ses larmes diminuait, sous prétexte de la consoler, Claudius la fit boire jusqu'aux limites de la raison et profitant de son état, viola son corps amorphe une, deux, trois fois de suite comme une putain qu'il aurait égorgé pour économiser le maigre prix de la passe. Berserk profita des restes.
Le lendemain tous deux firent comme si de rien n'était, persuadés qu'ils étaient qu'elle ne se souviendrait de rien. Voilà où l'ignorance des femmes peut conduire bien des hommes... Machrä sentait son corps salit, souillé et bien que l'alcool l'ait rendu incapable de réagir, son esprit gardait intacte les mots prononcés la veille comme gravés dans la pierre: <<Alors tu voulais un homme Hahaha!! Souillon!! Jamais Vision t'aurait fait autant de bien que je vais t'en faire!!>> Le souvenir de l'emprise brutal de Claudius demeurait flou, comme si l'esprit le repoussait, ne voulait pas en garder de traces. Mais le mal était fait. La seconde erreur des deux hommes fut de sous-estimer le pouvoir de réaction de la jeune fille.
Elle garda la tête basse tout le jour durant comme si elle semblait se douter de quelque chose tout en ignorant quoi. Son air affligé ravit Claudius, quant à Berserk il la regardait sans gêne en se passant la langue sur les lèvres.

Le soir même elle les tua dans leur sommeil, froidement, de manière réfléchie sans plus de cruauté qu'aurait pu exiger la situation. Cependant, elle ouvrit leur poitrine au poignard. Soigneusement, presque chirurgicalement. Selon les anciennes traditions de Lordaeron, elle leur ota le coeur et les mis à bruler sur un petit feu garni de chardonnier et de palerette, privant à jamais leur âme de repos.
Elle prépara son paquetage, emportant juste assez de provisions pour une semaine, ne s'embarrassant que du nécessaire, puis elle se mit en route vers le nord, attirée irrésistiblement comme un loup rejoint une meute après un inaudible appel dans la nuit.

Ses pas la menèrent par delà les frontières des terres humaines, bien plus loin que les territoires vierges des nains, elle traversa montagnes, bois obscurs et verdoyantes prairies. Un jour enfin, comme le puissant écho d'un souvenir oublié, les paysages de son enfance se déroulèrent à nouveau sous ses yeux émus.
Elle avait retrouvé sa terre natale, mais sans le savoir, elle renouait avec le destin auquel elle avait échappé des années plus tôt. Un frisson la parcourit. Sans trop savoir pourquoi elle voulut faire demi-tour, il n'était pas trop tard pour retourner à Stormwind et y refaire sa vie.
Un murmure: Avance.. allez, va! Machrä marqua un temps d'arrêt. Un doute l'enveloppa suivi aussitôt par l'impression d'une présence ténue mais réconfortante et toute-puissante qui la poussait vers l'avant. Alors elle se remit en route et elle sentit au fond d'elle qu'elle n'aurait plus jamais peur.


Dernière édition par le Lun 26 Mar - 19:04, édité 1 fois
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Machrä
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MessageSujet: Re: Machrä. Vie et mort.   Machrä. Vie et mort. EmptySam 29 Juil - 15:42

2) Les Bibliothèques de Lordaeron

Machrä venait d'avoir 17 ans. Cela faisait maintenant six mois qu'elle était revenu en Lordaeron et sa place de femme de chambre auprès d'une famille bourgeoise nouvellement enrichie la satisfaisait pleinement si bien qu'elle en venait à oublier son passé chez les Renards Rouges comme elle avait appris à oublier la mort tragique de ses parents bien des années plus tôt. La maison comptait trois servantes en plus d'elle-même mais le travail ne manquait pas.

La cadette de la famille, une jeune fille timide mais qui cachait une grande intelligence, se lia d'amitié pour elle et dès lors Machrä devint sa suivante attitrée. Peut-être est-ce la proximité de leur age qui les rapprocha, peut-être qu'un lien plus profond c'était instauré entre elle. Toujours est-il qu'elle ne traita jamais Machrä comme une bonne et leur relation alla bien au-delà ce qui est permis entre une servante et sa maitresse. Elle s'appelait Miasme, elle était belle et futée, son charme mettait sans dessus-dessous les sentiments de Machrä.
Liées par la même curiosité et la meme passion pour le monde, les deux jeunes filles étudièrent conjointement tous les livres que contenaient la bibliothèque familiale. Il fallut pour cela que Machrä apprenne la lecture et l'écriture. Enseignement que Miasme lui prodigua avec force enthousiasme et une grande patience. Elle lui apprit également à compter et Machrä se montra en tout une excellente élève.

Plus tard, quand elles en eurent fini avec les ouvrages de la maison, Miasme fit jouer la toute-nouvelle influence qu'avait acquit sa famille dans la cité et obtint ainsi le droit d'accès à la bibliothèque du palais.Il y avait assez de documents pour occuper une vie entière et quand les deux jeunes filles pénétrèrent pour la première fois dans la grande salle, leurs yeux ne finirent pas de s'aggrandir de bonheur et de stupéfation.

Plongées jour après jours dans leurs études approfondies et l'exultation qu'elles leurs procuraient, elles en oubliaient le monde autour d'eux. Elles partageaient leurs découvertes, échangeaient leurs avis, débattaient des heures entières et s'il arriva que leurs points de vue divergent ça ne dérangeait en rien leur amitié, au contraire cela la nourrissait, la rendait plus forte, la transformait.
Le lien qui les unissait terrassa complètement leur différence sociale. Elles étaient soeurs, amies, servante et maitresse l'une de l'autre. Leur attirance mutuelle les tiraillait. Le rapprochement de leurs esprits s'étaient fait naturellement comme une prédestination. Le rapprochement de leur corps révélait leur pudeur et si elles ne cherchèrent pas à résister l'une à l'autre, elles avancèrent dans cette voie avec gêne et timidité comme deux chiennes aux abois guettant mutuellement la réaction de l'autre.
Elles n'en dormaient pas la nuit et durent se rendre à l'évidence. C'est ainsi qu'elles sombrèrent ensemble dans l'extase de l'amour, rien à voir pour Machrä avec les souvenirs de viol qu'elle avait conservé au travers des brumes de l'alcool.

Cette vie dura un temps, la symbiose des deux femmes ne connaissaient pas d'égal mais leur amour se faisait discret et bien que la famille de Miasme avait noté le rapprochement sans l'interdire, elle n'aurait jamais accepté l'entière vérité.

Aspirant à la noblesse, les parents de Miasme agissaient avec prudence lors de leurs apparitions publiques et Machrä tachait de conserver son rôle illusoire de servante pour ces rares moments. Les festivités et autres évènements de la cité n'étaient pas le fort de Miasme et elle fuyait sans cesse ces choses qui lui faisaient l'effet de grandes représentations théatrales.
Cependant, elle avait un rôle à jouer dans les plans de son père et sa jeunesse, sa beautée, n'étaient pas des atouts à négliger pour qui prétend à la noblesse. Le fait est que la jeune bourgeoise avait attiré le regard de plus d'un nobliau et l'honneur était grand que de recevoir l'intérêt d'un prince pour qui est de sang modeste, tout aussi riche qu'il soit. Son père sacrifia donc la liberté de sa fille à ses rêves de grandeur. C'est ainsi que Miasme fut promise à un vieux comte sans-le-sou: il apportait le titre et elle, sa jeunesse et l'argent de son père.

A la même période, Machrä avait découvert dans les bibliothèques du palais un ouvrage traitant des anciennes religions et sans savoir pourquoi elle n'en avait pas touché mot à sa compagne.
Un jour qu'elle était venue seule au chateau pendant que Miasme occupait sa place de fille à marier auprès de son père, Machrä avait marché tout droit jusqu'au livre, attiré irrésistiblement, comme poussée par quelques voix intérieures.
Saisir le livre l'avait emplie d'une étrange émotion. Elle en avait tourné les pages sans réfléchir et s'était arrêté au seul chapitre qui lui semblait avoir de l'importance: Beukirsch Seigneur des Ombres. Elle avait entamé la lecture immédiatement et avec avidité comme si chaque page la droguait et exigeait d'elle d'en savoir plus.
L'ouvrage était imposant, et nombre de paragraphes écrits dans une langue méconnue de Machrä. Les somptueux dessins qui enjolivaient les textes religieux étaient couverts de runes anciennes, et sur plusieurs pages des inscriptions en toutes langues avaient été rajouté.
Tard le soir quand Machrä rentra chez ses maitres elle n'était deja plus tout à fait la même. Miasme le remarqua tout de suite mais l'interpréta comme une humeur.

Quelques semaines plus tard alors que Machrä se perdait dans l'étude des langues mortes et des runes, Miasme apprit la promesse de mariage qu'avait faite son père. Morte de chagrin, elle s'écroula dans les bras de sa bien-aimée qui ne broncha pas, ni ne dit mot. Son attitude n'avait rien de l'amante à qui la nouvelle aurait coupé le souffle, fracassant sa raison et l'empêchant de dire quoi que ce soit. Non Machrä s'en fichait tout simplement et elle sortit pour se rendre à la bibliothèque laissant derrière elle Miasme choquée et étourdie autant par la nouvelle de son mariage que par la réaction de Machrä.

Quand Machrä rentra ce soir-là, les pages du précieux manuscrits déchirées et cachées sous sa robe, elle trouva la maison sans dessus-dessous et en proie à une profonde détresse. Machrä savait et elle se contenta de rassembler ses affaires avant de quitter la maison, sans même un dernier adieu à sa tendre amie, morte de chagrin baignée dans le sang de ses poignets tailladés.
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MessageSujet: Re: Machrä. Vie et mort.   Machrä. Vie et mort. EmptyMar 8 Jan - 18:10

3) Stormwind

Peu après le suicide de sa jeune maitresse et amante, Miasme, Machrä quitta la région emportant dans ses sacs le précieux manuscrit de Beukirsch. Elle n'avait dès lors plus qu'une idée en tête: d'une part traduire entièrement l'ouvrage, d'autre part découvrir les autres textes, les voler et les rassembler tous. Car il y avait d'autres textes, elle le savait ou tout du moins le pressentait. La mort de Miasme l'avait laissé de marbre et c'est le coeur fébrile, empli d'une féroce curiosité, d'un besoin vitale d'en découvrir toujours plus qu'elle s'élança à nouveau sur les routes, désireuse de s'en retourner à Stormwind pour piller les connaissances de sa bibliothèque. Elle savait la place débordant de livres et ne doutait pas de trouver si ce n'est ce qu'elle cherchait, au moins des indices pouvant l'y conduire.

Le voyage fut long et rude et c'est affamé et en mauvaise santé que Machrä arriva enfin à la glorieuse cité. Durant deux semaines qui lui parurent interminables, Machrä chercha en vain de quoi gagner sa vie. Elle subsista comme elle put, volant à droite à gauche nourriture et argent. Mais sans moralité et se lassant vite de dormir sous les ponts, Machrä alla pour louer ses services à une maison de passe.

D'apparence douce et attirante qui perçait magré la crasse accumulée au cours des dernières semaines, elle fut acceptée presque aussitôt par Magda,la tenancière, malgré les regards de dédain emprunts de dégoût qu'affichaient les autres filles. Après un long bain Machrä apparut comme étant l'une des plus ravissantes et l'attitude de toutes changea brutalement. D'un coté les réticentes dont le dégout fit place à la jalousie, de l'autre les gentilles ébahies ou les ambitieuses qui cherchèrent à gagner les faveurs de la jolie arrivante. Car dans les bordels aussi, l'influence et la compagnie des influents ont leur importance. Ainsi pour sa première soirée, Machrä fut-elle entourée d'une large cour de jeunes putains qui espéraient bien gagner le gros lot en compagnie de la belle.

Son premier client fut un gros lourdeau de petit bourgeois sans importance mais à la bourse bien remplie. Machrä ne put s'empêcher un haut le coeur tellement l'homme la répugnait. Quelque chose dans ces manières lui rappelait vaguement Claudius et sans le savoir ses yeux brillaient de haine quand elle mena ce dégoutant bonhomme dans les étages en compagnie d'une jeune fille ravie d'avoir été choisie avec Machrä. Rien ne se passa comme ça aurait du. La jeune Mina qui les accompagnait, débordait d'enthousiasme et louchait sur les pièces d'or en meme temps qu'elle se dévêtait d'une façon qui révulsait Machrä. Le nobliau lui n'avait d'yeux que pour la "nouvelle". Il avait payer le prix fort et comptait bien en profiter.

Machrä lui trancha la gorge au moment où il approchait ses grosses lèvres en cul de poule, les mains tripotant deja son buste. Le sang se déversa partout sur le lit. Mina hurla, Machrä la tua également. Elle sortit par la fenêtre et fuit à travers toute la ville, la précieuse bourse serrée contre la poitrine. Elle ne s'arrêta de courir seulement quand elle eut gagné le dessous du pont où elle avait dormi des jours durant. Là, dans son petit chez-elle de clocharde, elle compta ses pièces do'r.
-Tu tues vite et bien..
Machrä se retourna d'un trait le poignard à la main, l'autre bloqua son coup, lui attrapa le poignet et lui tordit le bras. Son arme rebondit sur le pavé et tomba dans l'eau du canal. L'homme, la tenant toujours fermement, la retourna et glissa son bras sous sa gorge.
-..tu es agile et discrète mais tu ne connais rien aux subtilités.
Machrä releva sa tête dans sa machoire, se dégagea le coude et lui envoya entre les côtes, elle se retourna et prit un violent coup de poing sur le front.
-Il suffit!!. Sans être forte, la voix de Magda comportait assez d'autorité pour faire cesser les deux combattants. Machrä, sonnée par terre, se relevant avec peine, surveillait du coin de l'oeil l'homme qui se tenait la machoire en jurant. Magda se tenait droite, dignement, et elle embrasait la scène d'un regard emprunt de satisfaction camouflée. Une femme à l'accoutrement étrange se tenait à ses côtés l'oeil vif, la main à la ceinture mais Machrä sentait aussi la présence d'au moins deux autres personnes qu'elle ne pouvait voir.
-Suis nous sans histoire ou meurt ici-même.>> Encore une fois la voix de Magda avait été calme mais autoritaire. Machrä hésita un instant, jeta un oeil à l'eau du canal qu'elle jugea trop calme pour pouvoir leur échapper, puis baissa la tête d'un air accablée et accepta de les suivre.
-Tu nous as mis dans un sacré pétrin, on ne tue pas les clients habituellement. Mais les choses peuvent s'arranger. Nous allons livrer le corps de Mina à la garde et nous l'accuserons du crime. Quant à toi, hors de question que tu retournes au salon. nous dirons que l'affaire t'a bouleversée et que tu as quitté la ville aussitôt.
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